Burn Out (eBook)
176 Seiten
Books on Demand (Verlag)
978-2-322-62195-8 (ISBN)
Originaire de Lustin, près de Namur, Sacha Peiffer est un journaliste hi-tech devenu expert en stratégie NTIC, IA et Neuromarketing, ainsi que CEO de l'agence E-net. en Belgique. Il a suivi de près le parcours entrepreneurial de Nicolas Pourbaix. Avec "BURN OUT", Sacha souhaite sensibiliser à cette épidémie silencieuse, désormais un enjeu majeur de santé publique. Après deux ans de recherches et de recueil de témoignages, il propose un ouvrage alliant l'histoire personnelle et le parcours entrepreneurial d'un jeune homme ayant débuté depuis zéro.
Le point de départ : Lustin
Ce livre n’est ni une biographie, ni un exutoire nostalgique. Cependant, il me semblait utile et contextuellement pertinent de partager avec vous, brièvement, le cadre de ma rencontre avec Nicolas Pourbaix.
Tout commence dans un petit village de Belgique, situé à une cinquantaine de kilomètres de Bruxelles. Lustin s’étend sur des falaises surplombant la Meuse, à l’orée des Ardennes. Entouré de forêts denses et de paysages vallonnés, ce village offre une vue panoramique sur la vallée de la Meuse, avec ses sentiers de randonnée serpentant à travers les bois et ses routes escarpées qui relient les hameaux environnants.
Le village, de taille modeste, est un lieu empreint d’histoire. Ses maisons en pierre, typiques de la région, semblent figées dans le temps, témoins silencieux des époques passées. Le clocher de l’église Saint-Remacle, qui domine le village, marque l’un des points de repère les plus anciens de Lustin, rappelant aux habitants la continuité et la tradition.
Lustin n’est pas seulement une belle carte postale; c’est aussi un village vivant, où les échanges entre villageois et la vie associative sont intenses. Les cafés et commerces locaux sont autant de lieux de rencontre où les habitants échangent nouvelles et sourires. Par exemple, bien des villages lui envient sa kermesse locale qui, chaque week-end de Pentecôte, attire des milliers de fêtards venus de bien au-delà des «frontières» de l’entité. C’était ainsi dans les années 1990, époque où nos chemins se sont croisés avec Nicolas. Et c’est encore vrai aujourd’hui.
Cette dimension communautaire jouera un rôle crucial dans notre histoire, mais nous y reviendrons plus tard.
Rêveur passionné de communication
Je nais à Namur, vers la fin des années septante. A Lustin, entouré de ma fratrie et de mes cousins, je passe des journées à inventer de nouveaux univers. Lors des réunions familiales, alors que les autres enfants jouent ensemble, on me retrouve souvent dans un coin du salon, captivé par les récits des adultes. Une remarque anodine de ma tante reste gravée dans ma mémoire : « Alors, jeune homme, tu veux devenir journaliste ou philosophe ? » Elle avait dit cela en riant, mais pour moi, c’était bien plus qu’une simple question. Ce jour-là, une étincelle s’était allumée : et si communiquer devenait ma manière d’essayer de changer le monde ?
Avant mes 12 ans, mon imagination et ma créativité débordantes guident mon quotidien. Profondément attaché au clan familial, j’essaye de comprendre le monde en écoutant attentivement les conversations animées des adultes. Chaque discussion est pour moi une source d’inspiration, une opportunité d’absorber des fragments de sagesse et de connaissances.
Très tôt, j’ai découvert une passion dévorante pour la communication et l’information. Que ce soit au fond du jardin ou en écoutant la radio à la cuisine, je m’immerge dans cet univers fascinant. Dès que j’en ai l’occasion, j’emprunte les premiers caméscopes et appareils photo à ma portée, me lançant avec enthousiasme dans la création de journaux d’informations ou de romans-photos que je projette fièrement sous forme de clips vidéo ou de diapositives.
À 15 ans, j’ai transformé le grenier de notre maison en un véritable laboratoire de développement photo argentique. Cet espace, un sanctuaire à mes yeux, me permet d’immortaliser tout ce qui attire mon regard : les naissances de chatons du foyer, les expressions délicates de mes grands-parents, ou encore les paysages boisés que je parcours lors de mes randonnées. Chaque image capturée est une tentative de raconter une histoire, de figer un instant qui a du sens.
Mais ma passion pour la communication ne s’arrête pas là. Parallèlement, je m’engage dans le bénévolat, notamment au sein de la Croix-Rouge de Belgique et dans les hôpitaux. C’est probablement une autre manière pour moi de me connecter avec les autres, d’écouter, d’apprendre, et de partager. Ces expériences enrichissantes me permettent à l’époque de voir le monde sous un autre angle, d’apprécier la puissance des mots et des gestes dans la création de liens humains.
Avec le recul, je réalise que ces années ont forgé les bases de ce qui allait devenir ma vocation. Communiquer, raconter des histoires, créer des liens : c’était, et cela reste, ma manière de contribuer au monde qui m’entoure.
Nicolas, génie précoce de l’Internet
Nicolas voit le jour en 1983, une année marquée par une coïncidence notable : c’est alors que naît le système DNS (Domain Name System), cette «trame» essentielle qui permet de diriger les utilisateurs web vers la bonne source via un nom de domaine. Une sorte de présage technologique, qui sait, pour celui qui allait devenir un pionnier de l’Internet…
Issu d’une famille de classe moyenne, Nicolas Pourbaix est l’aîné de trois frères. Il partage son enfance avec Benjamin, son cadet d’un an, et Simon, le benjamin de la fratrie, né 14 ans après lui.
Nicolas grandit dans un foyer où l’innovation technologique occupe une place centrale. Son père, technico-commercial spécialisé dans les techniques spéciales, travaille avec des équipements électriques variés, allant de la parlophonie à la vidéophonie en passant par la domotique. Passionné par son métier, il intègre l’informatique dans ses projets pour concevoir et présenter des solutions innovantes à ses clients.
Enfant, Nicolas observe avec admiration cet esprit inventif. Il garde en mémoire les heures passées à regarder son père manipuler des machines ou à l’écouter expliquer, avec enthousiasme, les avancées technologiques de l’époque. Ces moments privilégiés ont nourri sa curiosité et éveillé son goût pour l’innovation, jetant les bases de son futur parcours entrepreneurial.
Nicolas n’oublie pas non plus l’attention et la bienveillance de sa maman, toujours présente pour veiller au bien-être de ses enfants. Courageuse et attentive, elle a su offrir à chacun le soutien nécessaire pour grandir avec confiance et ambition, forgeant ainsi des valeurs familiales solides qui ont accompagné Nicolas tout au long de son cheminement.
Dès l’âge de 8 ans, Nicolas montre un intérêt précoce pour l’informatique en tapotant sur un Amiga Commodore, un des premiers ordinateurs personnels destinés au grand public. Ce vieil ancêtre des PC modernes devient rapidement son outil d’exploration, un portail vers un monde où l’information et la technologie se rejoignent. Tout comme moi, il développe une passion pour l’information, mais son médium de prédilection est la vidéo.
Un enfant peut avoir plein de passions : culture, sport… Nicolas découvre un intérêt pour la musique. La variété française l’émerveille, en particulier Francis Cabrel. Sa chanson préférée ? «Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai.» Inspiré par sa maman, qui jouait «Les jeux interdits» à la guitare, Nicolas décide de relever un défi personnel : apprendre à jouer «Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai.» En cachette, il emprunte l’instrument familial. Après de longues heures d’entraînement et l’aide d’un musicien habitant à quelques rues, il parvient à reproduire parfaitement la mélodie.
En milieu scolaire, Nicolas évolue en internat. C’est là qu’il continue à cultiver cette passion. Il s’enferme souvent dans sa chambre pour écouter et analyser les paroles et mélodies des chansons de Cabrel. Déterminé à progresser, il demande même à son école un espace dédié pour jouer de la guitare, chanter, et approfondir son apprentissage musical. Cette période révèle un Nicolas à la fois sensible et créatif, deux qualités qui marqueront sa vie professionnelle et personnelle.
Dans les années 1990, seuls 1,5 % des ménages belges étaient connectés à Internet, selon des rapports de l'Union internationale des télécommunications (UIT)1
Une anecdote marquante illustre sa curiosité technologique : à 10 ans, il présente à un voisin une animation vidéo qu’il a lui-même créée en ajoutant des titrages et des effets sonores rudimentaires. Impressionné par la créativité de l’enfant, le...
| Erscheint lt. Verlag | 3.3.2025 |
|---|---|
| Sprache | französisch |
| Themenwelt | Geisteswissenschaften ► Psychologie ► Allgemeine Psychologie |
| ISBN-10 | 2-322-62195-1 / 2322621951 |
| ISBN-13 | 978-2-322-62195-8 / 9782322621958 |
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Größe: 2,2 MB
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