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Vies et doctrines des philosophes de l'Antiquité (eBook)

un panorama de la vie et de l'oeuvre de philosophes de la Grèce antique, classés par école de pensée.
eBook Download: EPUB
2022
532 Seiten
Books on Demand (Verlag)
978-2-322-44642-1 (ISBN)

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Vies et doctrines des philosophes de l'Antiquité - Diogène Laërce
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RÉSUMÉ : "Vies et doctrines des philosophes de l'Antiquité" de Diogène Laërce est une oeuvre incontournable pour quiconque s'intéresse à la philosophie antique. Ce livre offre une exploration détaillée des vies et des pensées des philosophes de la Grèce antique, organisées par école de pensée. Diogène Laërce, en tant qu'historien et biographe, nous guide à travers les récits de figures emblématiques telles que Socrate, Platon, et Aristote, ainsi que d'autres penseurs moins connus mais tout aussi influents. L'ouvrage se distingue par sa capacité à combiner des anecdotes vivantes avec une analyse rigoureuse des doctrines philosophiques, offrant ainsi un panorama complet et engageant de la pensée antique. À travers ses pages, le lecteur découvre non seulement les théories qui ont façonné la philosophie occidentale, mais aussi les contextes personnels et historiques dans lesquels ces idées ont émergé. Ce livre est un témoignage précieux de la richesse intellectuelle de l'Antiquité et constitue un outil indispensable pour les étudiants, chercheurs et amateurs de philosophie. __________________________________________ BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR : Diogène Laërce, auteur de "Vies et doctrines des philosophes de l'Antiquité", est un historien et biographe grec dont la vie demeure entourée de mystère. On sait peu de choses sur sa biographie personnelle, mais son oeuvre a traversé les siècles en tant que source majeure d'information sur les philosophes de l'Antiquité. Actif probablement au IIIe siècle de notre ère, Diogène Laërce est reconnu pour sa capacité à compiler et à transmettre les enseignements des grands penseurs grecs. Son ouvrage, souvent considéré comme une référence incontournable, se distingue par la richesse des détails biographiques et doctrinaux qu'il offre. Bien que son style soit parfois jugé anecdotique, il a su préserver des fragments précieux de la pensée antique qui auraient autrement pu être perdus. Sa contribution à la philosophie est inestimable, car elle offre un aperçu des vies et des oeuvres des philosophes, enrichissant ainsi notre compréhension de l'évolution de la pensée philosophique.

Diogène Laërce est un poète, un doxographe et un biographe du début du iiie siècle. On sait peu de choses sur sa vie. Diogène Laërce est essentiellement connu parce qu'il a compilé (et ainsi permis de conserver) un grand nombre de textes et de doctrines de l'Antiquité. C'est par exemple par lui que nous sont parvenues les lettres d'Épicure, ainsi que ses Maximes capitales. On connaît aussi grâce à lui les testaments de certains philosophes. Deux livres de Diogène Laërce nous sont parvenus : tout d'abord un recueil d'épigrammes intitulé Pammétros, dans lequel il fait preuve d'une grande habileté technique. Nous connaissons par ailleurs une cinquantaine de ses épigrammes qu'il cite dans son second ouvrage, de loin le plus important, intitulé Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres. Il y classe les philosophes par école, en commençant par le fondateur de l'école. Le plan de chaque vie est globalement identique : Diogène commence par retracer la vie du philosophe, avec nombre d'anecdotes diverses qui situent notamment les relations que l'auteur présenté aurait eues avec les autres philosophes ; ensuite, la doctrine est évoquée à grands traits, parfois avec quelques incohérences ; suivent enfin une liste des oeuvres, les circonstances de la mort et une épigramme de sa plume. Une des sources attestée pour ce travail est l'oeuvre de Dioclès de Magnésie : Aperçu des philosophes et Des vies des philosophes.

Introduction du traducteur


Le premier traducteur latin de Diogène, le moine Ambroise, homme de sens et de goût, s’excuse humblement d’avoir consacré ses loisirs à l’interprétation d’une œuvre quelque peu profane et mal sonnante. Comme lui, je sens le besoin de me justifier ; car je ne suis pas sans certains scrupules lorsque je songe à telle et telle phrase médiocrement chaste que j’ai, de temps à autre, rencontrée sur mon chemin. Je voudrais pouvoir, à l’exemple du bon moine, invoquer, comme circonstances atténuantes, les pressantes sollicitations de mes amis, exalter le service que j’ai rendu à la religion en dévoilant, à la suite de Diogène, les folies de la raison humaine ; mais d’abord je craindrais de faire tort au jugement de mes amis, et quant à la religion, je doute qu’elle doive gagner beaucoup à étaler ainsi nos misères ; j’aime mieux croire qu’on la calomnie, lorsque l’on dénigre en son nom l’antique sagesse des nations. Reste la ressource suprême de tous les traducteurs aux abois : découvrir dans mon auteur quelque grande qualité cachée, capable de racheter de légères taches ; vanter son érudition et son éloquence. Ici encore, la tâche est embarrassante, et quelque agréable qu’il soit de surfaire son modèle, je suis forcé d’avouer mon impuissance. Avec Diogène, l’éloge ne sait où se prendre ; ce qu’on peut faire de mieux en sa faveur, c’est de le comparer à ces médailles un peu frustes qui n’ont de valeur que parce qu’elles sont uniques. Rhéteur sans goût et sans style, épigrammatiste sans esprit, érudit sans profondeur, il a cependant traversé les siècles et trouvé d’illustres interprètes. Aujourd’hui encore, son livre est d’un prix inestimable. C’est que l’utilité d’un monument ne se mesure pas toujours à sa régularité et à sa grandeur. Cette informe compilation, qui ressemble plus à un recueil d’anecdotes qu’à une histoire des doctrines philosophiques, renferme de précieux matériaux qu’on chercherait vainement ailleurs ; car Diogène, comme beaucoup d’abréviateurs, a survécu à la plupart des auteurs dont il nous a transmis les pages mutilées. C’est à cette seule circonstance qu’il faut attribuer l’intérêt qui, depuis la renaissance des études philosophiques, s’est constamment attaché aux Vies des Philosophes. Henri Estienne en a donné plusieurs éditions ; une foule de commentateurs, Aldobrandini, Isaac Casaubon, Meibom, Ménage, Kuehn, Rossi, ont comparé les manuscrits, indiqué les erreurs des copistes, expliqué les passages obscurs ; et si le texte original n’est pas toujours sorti intact de ces remaniements successifs, il est peu de difficultés du moins qui n’aient été abordées par la critique. Gassendi s’est livré à un remarquable travail d’interprétation sur le dixième livre, le plus important et aussi le plus obscur de tout l’ouvrage. Schneider, critique plus sévère et moins hasardeux, a donné sur une partie du même livre une longue et savante dissertation. En un mot, aucun effort n’a été négligé pour arriver à l’établissement et à l’interprétation du texte ; il n’est pas une phrase de l’ouvrage qui n’ait été sérieusement pesée par les historiens de la philosophie.

Malgré ces secours de toute sorte, nous ne possédons aucune version de Diogène qui puisse satisfaire la critique la moins exigeante ; et il n’y a pas lieu de s’en étonner beaucoup. L’abondance même des commentaires est un embarras ; toutes les difficultés sont loin d’être levées ; on ne peut les aborder qu’avec certaines connaissances philosophiques auxquelles paraissent avoir été étrangers les premiers traducteurs, et que leur époque d’ailleurs ne comportait pas. Aujourd’hui même, quoique les progrès des études philosophiques aient rendu la tâche plus facile, il faut quelque courage pour s’aventurer au milieu d’un sujet où l’on ne trouve, ni dans l’élévation de la pensée, ni dans l’élégance du style, aucune compensation à un stérile labeur, où le seul dédommagement à espérer est le plaisir de la difficulté vaincue.

Il existe en français deux traductions de Diogène de Laërte, l’une de Gilles Boileau, 1668, depuis longtemps oubliée, et l’autre du Hollandais Chauffepié, 1758, la seule qui ait cours aujourd’hui. Cette dernière, malgré son style germanique et ses nombreuses infidélités, peut suffire, à la rigueur, à ceux qui ne chercheraient dans Diogène qu’un choix d’anecdotes et de bons mots ; mais tout ce qui a trait aux doctrines philosophiques y est comme non avenu. J’ai tenté de combler cette lacune et, persuadé qu’un ouvrage de ce genre ne peut valoir que par une rigoureuse exactitude, j’ai pris soin de m’entourer, pour l’intelligence des systèmes, des nombreuses ressources que fournissent les commentateurs. J’ai surtout puisé largement dans les notes de Ménage, et dans l’excellente dissertation de Schneider (Epicuri Physica et Meteorologica, Leips., 1813). Si j’ai réussi à dissiper quelques obscurités, à faciliter l’étude des doctrines philosophiques à ceux qui veulent remonter aux sources, j’aurai atteint le seul but que je me sois proposé.

J’ai pris pour base de ce travail l’édition d’Huebner, Leips., 1828, non pas qu’elle me semble irréprochable, mais parce qu’elle se rapproche autant que possible du texte vulgaire et s’interdit, en général, ces corrections hasardeuses trop familières aux éditeurs de Diogène. Toutes les fois d’ailleurs que j’ai pu tirer des manuscrits ou des anciennes éditions un texte raisonnable, j’ai rejeté la leçon nouvelle proposée par Huebner. J’ai dû être d’autant plus sévère à cet égard qu’aucun ouvrage n’a eu plus à souffrir de la témérité des philologues que celui de Diogène. Il est permis sans doute à la critique de contrôler les assertions d’un auteur ; mais elle doit avant tout les laisser subsister pour ne pas faire disparaître des indications peut-être précieuses. J’ai cependant usé moi-même de ce droit de correction, mais seulement dans un petit nombre de cas, lorsque j’y étais suffisamment autorisé par quelque manuscrit et que la leçon reçue ne m’offrait aucun sens raisonnable. Je me suis aidé dans ce travail de l’édition de Meibom dont les innovations souvent téméraires offrent fréquemment aussi des indications utiles. J’ai eu à ma disposition deux manuscrits complets de la Bibliothèque royale (nos 1758 et 1759), sur lesquels j’ai collationné l’édition Huebner. Le plus ancien des deux, n° 1759, m’a fourni un assez grand nombre de leçons ou entièrement nouvelles, ou seulement soupçonnées, grâce auxquelles j’ai pu donner un sens à des passages auparavant inintelligibles. J’indiquerai dans les notes celles de ces leçons qui me paraissent mériter de prendre place dans le texte. Je suis loin, malgré toutes les précautions dont je me suis entouré, d’être complètement satisfait, et il est bien des points sur lesquels je conserve des doutes. Le dixième livre surtout est hérissé de si nombreuses difficultés, le langage d’Épicure est tellement contourné, si peu conforme aux règles grammaticales, qu’il y aurait présomption de ma part à prétendre avoir toujours exactement rendu sa pensée ; je me suis efforcé du moins de ne m’écarter jamais de sa doctrine connue, et je crois y être parvenu sans faire violence au texte. Dans tous les cas j’ai abordé franchement la difficulté, aimant mieux faillir que me tirer d’embarras par une version à double entente.

Quant à la traduction elle-même, si elle ne se recommande pas par les qualités du style, il faut s’en prendre un peu à moi et beaucoup à l’auteur, dont la phrase hachée, embarrassée de périodes incidentes, se refuse obstinément à toute allure franche et élégante. J’aurais désiré aussi ne point rencontrer sous ma plume les grossiers bons mots de Diogène de Sinope et d’Aristippe ; mais comme il n’était pas en mon pouvoir de faire que Diogène...

Erscheint lt. Verlag 24.5.2022
Sprache französisch
Themenwelt Geisteswissenschaften Philosophie Geschichte der Philosophie
Geisteswissenschaften Philosophie Philosophie Altertum / Antike
Schlagworte biographies philosophiques • Diogène Laërce • Écoles de pensée • Grandes doctrines et courants philosophiques • Grèce antique • Histoire de la philosophie • Logique Morale Métaphysique Ontologie • Philosophie antique • Philosophie de l'histoire • Politique Religion théologie Épistémologie Éthique
ISBN-10 2-322-44642-4 / 2322446424
ISBN-13 978-2-322-44642-1 / 9782322446421
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