Protocole Ouroboros (eBook)

Comprendre les fondements du consensus blockchain dans Cardano

Fouad Sabry (Autor)

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2025 | 1. Auflage
211 Seiten
Un Milliard De Personnes Informées [French] (Verlag)
978-0-00-098364-0 (ISBN)

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Découvrez l'avenir des systèmes décentralisés à travers le prisme des sciences politiques et de la blockchain. Le protocole Ouroboros, issu de la série « Cardano Blockchain Platform » de Fouad Sabry, explore en profondeur le cœur cryptographique de la technologie blockchain tout en analysant son impact sur la gouvernance, l'identité et le consensus. Ce livre est un guide essentiel pour les étudiants, les professionnels et toute personne intéressée par l'évolution de la structure du pouvoir à l'ère numérique.

Aperçu des chapitres :

1 : Ouroboros (protocole) : Présentation d'Ouroboros, le protocole de consensus sécurisé et économe en énergie de Cardano.

2 : Application décentralisée : Exploration de la manière dont les dApps remodèlent les dynamiques de pouvoir et favorisent l'autonomie dans les systèmes numériques.

3 : Registre distribué : Explique la structure permettant la transparence, la confiance et la collaboration à grande échelle.

4 : Sortie des transactions non dépensées : Analyse de l'UTXO et de son rôle dans la sécurisation et la traçabilité des transactions blockchain.

5 : Hedera (registre distribué) : Analyse du modèle de gouvernance unique et du mécanisme de consensus distribué d'Hedera.

6 : Preuve d'identité (consensus blockchain) : Détaille la validation d'identité et son rôle dans la sécurisation des réseaux décentralisés.

7 : Preuve de travail : Couvre les forces et les faiblesses de la preuve de travail (PoW) en matière de décentralisation et de coût de calcul.

8 : Polkadot (plateforme blockchain) : Analyse l'approche inter-chaînes de Polkadot et ses implications pour les réseaux futurs.

9 : Cardano (plateforme blockchain) : Examine l'architecture en couches de Cardano et sa vision de la gouvernance décentralisée.

10 : Preuve à connaissance nulle non interactive : Explique comment les preuves préservant la confidentialité améliorent la sécurité des systèmes blockchain.

11 : Elias Koutsoupias : Met en évidence les contributions de la théorie des jeux qui façonnent la dynamique du protocole Cardano.

12 : Preuve d'enjeu : Détaille l'efficacité énergétique de la preuve de travail (PoS) et son rôle dans l'obtention d'un consensus démocratique.

13 : Réseau Nervos : Exploration de la solution blockchain multicouche de Nervos pour son évolutivité et sa durabilité.

14 : Jeu concis : Décrit les modèles théoriques des jeux qui sous-tendent la sécurité et l'équité des protocoles.

15 : NEO (blockchain) : Exploration de l'économie intelligente de NEO et de sa structure de gouvernance unique à double jeton.

16 : Blockchain : Présentation complète des fondements et des utilisations de la blockchain.

17 : Preuve d'espace : Explique comment les mécanismes de consensus basés sur le stockage offrent des solutions écologiques.

18 : Faute byzantine : Explique la tolérance aux pannes byzantines et son rôle dans la sécurisation des systèmes distribués.

19 : Nano (cryptomonnaie) : Présentation du modèle de consensus léger et sans contact de Nano pour les transactions en temps réel.

20 : Algorand : Analyse du modèle PoS pur d'Algorand pour une adoption évolutive et sécurisée de la blockchain.

21 : Aggelos Kiayias : Présente l'esprit académique derrière Ouroboros et ses fondements théoriques.

Ce livre vous permet de voir au-delà des aspects techniques et d'explorer les implications politiques de la confiance décentralisée. Idéal pour les professionnels de la technologie, les universitaires, les penseurs politiques et les passionnés de blockchain, il offre des perspectives qui dépassent largement son coût ; une lecture essentielle dans un monde décentralisé.

Textauszug

Chapitre 2 :Application décentralisée

Une application décentralisée, également connue sous le nom de DApp, dApp, Dapp ou dapp, est une application capable de fonctionner indépendamment, souvent grâce à l'utilisation de contrats intelligents, et qui fonctionne sur un système de registre distribué avec une informatique décentralisée, une blockchain ou un autre système similaire. Les programmes traditionnels, comme les applications décentralisées (DApps), offrent à leurs clients une sorte d'objectif ou d'avantage. Les DApps, en revanche, fonctionnent indépendamment de toute interférence humaine et ne sont pas la propriété d'une seule entreprise. Au lieu de cela, les DApps distribuent des jetons qui indiquent la propriété, ce qui constitue une différence significative par rapport aux applications ordinaires. Ces jetons sont attribués aux utilisateurs du système selon une formule prédéterminée, ce qui entraîne une réduction de la propriété et du contrôle de l'application décentralisée (DApp). En raison de l'absence d'un seul organisme qui contrôle le système, l'application est décentralisée.

Parmi les nombreuses blockchains publiques, les technologies de registre distribué (DLT) ont été essentielles dans la croissance des applications décentralisées. Parmi les exemples de DLT, citons la blockchain Ethereum ou Cardano, qui sert de base à la construction des DApps. En ce qui concerne les médias sociaux, Bluesky est la plateforme la plus décentralisée disponible.

Il existe de nombreuses catégories différentes dans lesquelles les applications décentralisées (DApps) entrent, y compris, mais sans s'y limiter : les échanges, les entreprises, les jeux d'argent, les jeux, l'argent, le développement, le stockage, le portefeuille, la gouvernance, la propriété, l'identité, les médias, les réseaux sociaux, la sécurité, l'énergie, les assurances, la santé et tout le reste.

Pour qu'une application soit considérée comme une application décentralisée (DApp), elle doit remplir un certain nombre d'exigences.

Une application décentralisée (DApp) doit être open-source afin de répondre aux exigences des définitions traditionnelles d'une DApp. En d'autres termes, l'application fonctionne de manière indépendante, sans qu'il soit nécessaire qu'un organisme centralisé exerce un contrôle sur la majorité des jetons liés au programme. De plus, les applications décentralisées (DApps) disposent d'une blockchain publique qui est décentralisée et est utilisée par le programme pour maintenir un enregistrement cryptographique des données, qui comprend un enregistrement des transactions précédentes.

Les applications décentralisées traditionnelles (DApps) sont normalement open-source ; cependant, à mesure que l'industrie des crypto-monnaies continue de se développer, les DApps qui sont soit entièrement fermées, soit partiellement fermées ont gagné en popularité. En 2019, seules 15,7 % des applications décentralisées (DApps) sont entièrement open-source, contre 25 % des DApps fermées. La proportion d'applications décentralisées (DApps) dont le code est accessible au public est inférieure à la proportion d'applications décentralisées qui n'ont pas de code accessible au public. En général, les volumes de transactions des applications décentralisées open source (DApps) sont plus élevés que ceux des DApps fermées.

Une application décentralisée (DApp) est Bitcoin, la première crypto-monnaie jamais créée.

Une application décentralisée (DApp) peut être classée selon qu'elle fonctionne sur sa propre chaîne de blocs ou sur la chaîne de blocs d'une autre application décentralisée (DApp).

Les développeurs de la blockchain utilisent des contrats intelligents afin d'exécuter des activités et de maintenir les données de la blockchain à jour. Pour gérer des processus plus complexes, une seule application décentralisée (DApp) peut avoir de nombreux contrats intelligents conçus pour elle. Environ 75 % des applications décentralisées (DApps) sont soutenues par un seul contrat intelligent, tandis que les DApps restantes utilisent de nombreux contrats intelligents.

Le gaz, qui fait référence aux frais payés aux validateurs de la chaîne de blocs, est encouru par les applications décentralisées (DApps) en raison du coût de déploiement et d'exécution des contrats intelligents de la DApp. D'autre part, la complexité des contrats intelligents d'une application décentralisée détermine la quantité de gaz nécessaire à ses activités. Il est possible qu'un contrat intelligent détaillé d'une application décentralisée (DApp) qui s'exécute sur la blockchain Ethereum ne soit pas déployé s'il coûte une quantité excessive de gaz. Cela se traduira par une diminution du débit et des temps d'attente plus longs pour l'exécution.

Les applications distribuées (DApps) utilisent des méthodes de consensus afin d'atteindre un consensus sur le réseau. La preuve de travail (POW) et la preuve d'enjeu (POS) sont les deux procédures qui sont le plus fréquemment mises en œuvre afin de créer un consensus.

Grâce au processus de minage, la preuve de travail nécessite l'utilisation de ressources informatiques afin de créer un consensus. Un processus connu sous le nom de preuve de travail est utilisé par Bitcoin. La preuve d'enjeu est un mécanisme de consensus qui permet aux applications décentralisées (DApps) de fonctionner à l'aide de validateurs. Ces validateurs assurent la sécurité du réseau en détenant une participation et en détenant un pourcentage de l'application.

Le minage, la collecte de fonds et le développement sont les trois principales techniques utilisées par les applications décentralisées (DApps) pour distribuer leurs jetons. Les jetons sont émis conformément à un algorithme prédéterminé comme incitations pour les mineurs qui protègent le réseau par la vérification des transactions. Le minage est un processus utilisé pour générer de la crypto-monnaie. La collecte de fonds est une autre méthode qui peut être utilisée pour distribuer des jetons. Dans cette méthode, les jetons sont distribués en échange d'argent pendant la phase de développement initiale de l'application décentralisée (DApp), de la même manière que fonctionne une offre initiale de pièces. En conclusion, le mécanisme de développement garantit que les tokens qui ont été réservés dans le but de créer l'application décentralisée (DApp) sont distribués selon un calendrier prédéterminé.

Lorsqu'il s'agit de l'établissement et du développement d'une application décentralisée (DApp), trois processus principaux ont souvent lieu : la publication du livre blanc pour la DApp, la distribution des premiers jetons et la répartition de la propriété. Dans un premier temps, le livre blanc est produit, qui détaille les protocoles, les fonctionnalités et la mise en œuvre de l'application décentralisée. Après cela, les logiciels et les scripts nécessaires sont mis à la disposition des mineurs et des parties prenantes qui sont responsables de la validation et du financement du réseau. Ils sont compensés par les jetons initiaux qui ont été émis par le système en réponse à leur contribution. Pour conclure, à mesure qu'un plus grand nombre d'acteurs rejoignent le réseau, soit en utilisant l'application décentralisée (DApp), soit en contribuant au développement de la DApp, la possession de jetons diminue et le système devient moins centralisé.

Contrairement aux applications traditionnelles, dont le code backend s'exécute sur des serveurs centralisés, le code backend des applications décentralisées (DApps) s'exécute sur un réseau peer-to-peer dispersé sur Internet. Le code frontend et les interfaces utilisateur d'une application décentralisée (DApp) peuvent être créés dans n'importe quel langage capable d'effectuer des appels au backend de la DApp.

Les applications décentralisées (DApps) ont été appliquées dans le système de finance décentralisée (DeFi), dans lequel les dapps effectuent des tâches financières sur des blockchains. On s'attend à ce que les protocoles financiers décentralisés, tels que le protocole Aave, qui valident les transactions de pair à pair, provoquent une perturbation de la finance centralisée et réduisent considérablement les coûts.

La latence, le débit et les performances séquentielles sont tous des indicateurs de la performance d'une application décentralisée (DApp). La technologie que Bitcoin utilise pour valider les transactions est structurée de telle manière qu'il faut en moyenne dix minutes pour qu'un bloc soit miné sur la blockchain utilisée par Bitcoin. En moyenne, un bloc miné est produit toutes les 12 secondes sur Ethereum, ce que l'on appelle le temps de bloc. Cela se traduit par une latence réduite. Pour mettre cela en perspective, Visa traite environ 10 000 transactions par seconde. Des tentatives ont été faites par des efforts d'applications décentralisées plus récents, tels que Solana, pour surpasser ce taux.

La connectivité réseau est une exigence essentielle pour les systèmes blockchain, qui incluent les applications décentralisées (DApps). De plus, les coûts monétaires élevés constituent une barrière à l'entrée. Même les transactions de très faible valeur monétaire peuvent représenter une fraction importante du montant total transféré. En raison de l'augmentation du trafic réseau, les prix du service augmenteront également...

Produkt-Details

• Erscheint lt. Verlag: 1.8.2025
• Übersetzer: Nicholas Souplet
• Sprache: französisch
• Themenwelt: Informatik ► Netzwerke ► Sicherheit / Firewall
• ISBN-10: 0-00-098364-0 / 0000983640
• ISBN-13: 978-0-00-098364-0 / 9780000983640